Malgré les difficultés liées à la crise sanitaire, les activités du PAPEA se poursuivent de façon stratégique sur le terrain, avec notre participation aux efforts de limitation de la propagation du COVID19, à travers la sensibilisation des participants au respect des gestes barrières.
C’est donc dans un cadre inhabituel que les acteurs de la filière oignon se sont retrouvés le 31 mars à Tougou dans la commune de Namissiguima (province du Yatenga) pour évaluer ensemble le degré d’intérêt et d’influence des acteurs (cartographie des acteurs) et discuter de leurs problèmes communs.
Ces acteurs de la filière oignon étaient constitués des représentants des organisations de producteurs, des transformateurs, des acheteurs, des partenaires d’appui (Chambre régionale d’agriculture et conseil régional), et des services techniques déconcentrés. Ensemble, ils ont déterminé les types de relation entre les parties prenantes avant d’analyser la finalité de leur activité qui est le marché.
Il ressort de ces échanges, que le marché existe mais il n’est pas du tout structuré et cela pour des raisons en partie liées aux relations faibles qu’entretiennent les acteurs clés qui arrangeraient les intermédiaires sur la ligne. Aussi, la quasi-totalité des producteurs travaillent sur affectation provisoire de crédits intrants (préfinancement) qui est fait par les distributeurs d’intrants comme l’Association des Grossistes et Détaillants d’Intrants Agricoles du Burkina (AGRODIA), et les Organisations Professionnelles de la région (Burkina-vert, et l’Association Professionnelle des Maraîchers du Yatenga).